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 Note aux visiteurs
 
 Réactions du collectif : 1, 2, 3  
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Diffusion 
La note aux visiteurs ainsi que les réactions du collectif ont été 
transmis aux organismes suivants :
Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (A.C.A.T.)
Conseil de Prévention de la Torture (C.P.T.)
Observatoire International des Prisons (O.I.P.)
Enfance et partage
Fondation pour l'Enfance
Enfants du Monde
Conseil français des associations pour le droit de l'enfant
Présidence de la République
Ministère de la Justice
Direction Centrale de l’Administration Pénitentiaire
Direction Régionale de l’Administration Pénitentiaire de Rennes
Ligue des Droits de l’Homme (LDH)
Presse écrite et audiovisuelle
 Réponse de l'administration



La note aux visiteurs 

Centre Pénitentiaire  .......                                                      le 04 décembre 2002
Service des parloirs
N° 12/2002/D

NOTE AUX VISITEURS

Extrait du règlement intérieur : « …Il est interdit aux visiteurs d’apporter des cigarettes, des boissons, des vivres, etc …pour les consommer dans le parloir avec le détenu visité ou les lui remettre. Il est interdit d’introduire tout objet à l’occasion des parloirs et notamment, tout objet illicite ou substance vénéneuse… »

Rappel :

- Toute personne déclenchant le portique de détection métallique se verra refuser l’accès au parloir.

- Il est interdit de fumer, boire, manger dans les parloirs.

- Seules les personnes ayant pris rendez-vous auront accès aux parloirs

- Chaque visiteur doit présenter lui-même sa pièce d’identité.

- Les mères de nourrissons sont priées de prendre toutes les dispositions nécessaires concernant leur bébé : biberons et petits pots sont interdits au parloir.

- Un coussin à langer est mis à disposition des familles, dans le local de fouille du linge, à l’entrée des parloirs. En cas de nécessité, le visiteur, pourra s’absenter du parloir le temps de changer l’enfant.

- Aucun objet ne doit pénétrer dans les parloirs.

- Tous visiteurs, y compris les enfants, doivent déposer tous les objets dont ils sont porteurs, en consigne, dans les coffres prévus à cet effet.

- Pour éviter tout problème ou retard, il appartient aux parents de vérifier que les enfants ne possèdent aucun objet sur eux AVANT l’entrée au parloir.

- Tous les objets sont interdits au parloir et notamment les :  
-Téléphones portables
-les clés, séparées ou en trousseau
-briquets
-cigarettes
-monnaie et billets de banque
-bijoux fantaisie
-livres, papiers, calepins, albums, courriers ou tout autre support d’écriture
-crayons (de couleur, stylos, feutres, etc …)
-jouets, peluches
-porte feuilles, sacs à main, etc…
-sac à langer, couches et affaires de toilette pour bébé.
-nourriture ou boisson, y compris les bonbons, chewing-gum et autres friandises, même pour les enfants
-CD, cassettes audio, jeux vidéos (même neufs )

Tout manquement à ce rappel sera consigné par écrit et pourra entraîner une suspension provisoire voire la suppression définitive du permis de visite.

Les titulaires de permis de visite sont responsables des enfants mineurs qui les accompagnent.
La Direction


Réactions du collectif 

1-
          Le Collectif de défense des Familles et Proches des Personnes Incarcérées dénonce les mesures totalitaires prises par la direction du CP de....... Ces mesures ne font qu’accroître la difficulté pour les familles de conserver un lien décent avec la personne détenue.

Les enfants auxquels ont interdit leur peluche, un bonbon ou des croyons de couleur ne peuvent que ressentir une frustration et un déséquilibre allant à l’encontre de leur équilibre psychologique.

Les bébés qui ne peuvent recevoir ni nourriture ni boisson pendant parfois plus de deux heures sont, eux aussi, les victimes de ces mesures qui peuvent présenter des problèmes, tel q’un déséquilibre alimentaire ou un début de déshydratation surtout en période de chaleur.

Il est inadmissible que des personnes investies d’un pouvoir directif s’octroient le droit d’établir des règles au mépris de toute valeur humaine. Le collectif prend note et contacte dès aujourd’hui les organismes et instances concernées par le contenu de ce nouveau règlement.



 
2- Courrier adressé au Défenseur des Enfants

          Madame, Monsieur,

Vous trouverez ci-joint, un exemplaire, remis en forme par mes soins faute d’en avoir un disponible sur place, d’une note d’information destinée aux personnes ayant un membre de leur famille incarcéré.

Lors de ma dernière visite à mon époux, le surveillant responsable de l’accueil des familles avant les parloirs, sachant que je n’étais pas venue depuis longtemps, m’a « préparé », me disant de ne pas m’étonner, car depuis ma dernière visite, certaines choses avaient changées.

Pour l’heure, et en rapport avec « le texte » joint, je citerai les éléments suivants : 

Article D402 du Code de Procédure Pénale : «  En vue de faciliter le reclassement des détenus à leur libération, il doit être particulièrement veillé au maintien et à l’amélioration de leur relations avec leurs proches, pour autant que celles-ci paraissent souhaitables dans l’intérêt des uns et des autres. »

Article 65 C des Règles Pénitentiaires Européennes : « Tous les efforts doivent être entrepris pour s’assurer que les régimes des établissements soient établis et gérés de manières à maintenir et renforcer les liens des détenus avec les membres de leur famille et le monde extérieur dans l’intérêt des uns et des autres »

Préambule de la Convention relative aux droits de l’Enfant : « Les Etats parties à la présente Convention, considérant que, conformément aux principes proclamés dans la Charte des Nations Unies, la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine ainsi que l’égalité et le caractère inaliénable de leurs droits sont le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde, (…..)

Rappelant que, dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, les Nations Unies ont proclamé que l’enfance a droit à une aide et à une assistance spéciales.
Convaincus que la famille, unité fondamentale de la société et milieu naturel  pour la croissance et le bien-être de tous ses membres et en particulier des enfants, doit recevoir la protection et l’assistance dont elle a besoin pour pouvoir jouer pleinement son rôle dans la communauté, (…)
Considérant qu’il importe de préparer pleinement l’enfant à avoir une vie individuelle dans la société, et de l’élever dans l’esprit des idéaux proclamés dans la Charte des Nations Unies, et en particulier dans l’esprit de paix, de dignité, de tolérance, de liberté, d’égalité et de solidarité », (…)

Article 2-2 :: « Les états parties prennent toutes les mesures appropriées pour que l’enfant soit effectivement protégé contre toutes les formes de discrimination ou de sanction motivées par la situation juridique, les activités, les opinions déclarées ou les convictions de ses parents, de ses représentants légaux ou des membres de sa famille. »

Article 19-1 : «  Les états parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l’enfant contre toute forme de violence, d’atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, (….).
Au vu de ce qui précède et après lecture « du torchon » ci-joint, voici mes « réflexions » : 

Bien sûr, nous le savons, dans tout établissement pénitentiaire, la sécurité est de mise, elle est prioritaire, et ce n’est pas sur ce terrain que je m’avancerai, car, même s’il y a matière à discussion, il n’en est pas moins vrai quelle doit être une des préoccupations du chef d’établissement.

Or, c’est justement cette personne qui « est maître en son domaine », garante du respect de tous les textes existants et « en vigueur » dans notre pays.
Rappel :  

« Les mères de nourrissons sont priées de prendre toutes les dispositions concernant leur bébé : biberons et petits pots sont interdits au parloir »
Sont interdits : « sac à langer, couches, et affaires de toilettes pour bébé », « jouets, peluches ».

Je suis moi-même maman de 2 enfants et je voudrai bien savoir ce que ce Monsieur entend par « prendre toutes les dispositions » ?
Depuis quand les bébés sont-ils « réglés comme des horloges », quant à leur faim ou au souillage de leurs couches ? !…
Je suis absolument scandalisée, outrée, les mots me manquent véritablement pour qualifier ce que moi je trouve inqualifiable ! 
Quelles sont les fautes de nos enfants, ont-ils été reconnus coupables de quoi que ce soit ? ….

«  Il est interdit de fumer, boire, manger dans les parloirs » : de part la situation de leur parent, nos enfants sont-ils obligés d’avoir, faim et/ou soif ? 

Je ne peux aller contre l’argument sécuritaire, mais dans ce cas, je demande qu’une fontaine d’eau potable soit mise à la disposition des familles (pas de distributeur puisque l’argent est interdit).

Sont interdits : « livres, papiers, calepins….. », « crayons ( de couleur, …) », « jouets, peluches ».

Et moi je dis la chose suivante : je suis d’accord pour accepter les délires sécuritaires de ce Monsieur, à partir du moment ou des jouets adaptés et tout ce qui est nécessaire afin de pouvoir occuper nos enfants pendant le parloir et de leur permettre de pouvoir partager des moments privilégiés avec leur parent incarcéré seront mis à leur disposition.
J’ai vu mes enfants, aujourd’hui âges de 6 ans, jouer au train avec des chaises et on nous oblige donc maintenant, à rentrer des feuilles et crayons de couleur, « sous le manteau », et il faudrait par la suite que nos enfants soient équilibrés et respectueux du système qui leur aura appris à tricher, à souffrir et les aura montrés du doigt ! !

Il y a des « services sociaux » dans les prisons, à quoi servent-ils ? 
Personne n’a même eu l’idée de faire en sorte que les établissements soient dotés de deux ou trois transats, afin que les nourrissons puissent passer le temps du parloir ailleurs que dans les bras de leurs parents, afin que parents et enfants puissent « profiter » de ce moment du mieux possible !

Mesdames et Messieurs, vous qui faîtes les règlements, vos enfants sont-ils traités de la sorte ? ! !

Il y a quelques jours, à Ploemeur, un couple c’est vu invectiver, car prit en « flagrant délit » d’acte sexuel, répréhensible au vu du règlement intérieur. Il y a peu pourtant, nous entendions parler d’unités de vie familiale, pour le bien-être de chacun et notamment le maintien des liens familiaux et bien sûr, pour permettre au couple de continuer à exister malgré l’incarcération et ce, en vue de la « réinsertion » du détenu après sa libération.
En France, détention est synonyme de tortures physiques et morales, de solitude, de ruptures, de frustrations, de castrations, de pauvretés, de mort ( environ 120 suicides déclarés par an ) la liste est longue et non exhaustive !

 Pour l’heure, je pense pouvoir dire que je suis « dégoûtée » de voir comment nos enfants, nos familles sont traités dans le pays qui se targue d’être le berceau des droits de l’homme, même s’il n’en a signé le texte que 25 ans après son l’élaboration !


 
3- Réponse du Collectif datée du 14 février 2003 au courrier du 23 janvier 2003 du Département Gestion De la Population Placée Sous Main de Justice 

Je reviens vers vous aujourd’hui, suite à votre courrier du 23 janvier 2003 faisant réponse à ma lettre du 10 janvier 2003, concernant les conditions d’accueil des familles de détenus au Centre Pénitentiaire de Ploemeur et notamment, du peu de cas qu’il est fait de nos enfants.

Bien sûr, je ne peux que partager votre point de vue quant au fait que tous les chefs d’établissement pénitentiaires ont le devoir de mettre en œuvre les « dispositions utiles et réglementaires de nature à assurer la sécurité ».

Cependant, ne trouvez-vous pas qu’interdire à des enfants de pouvoir partager avec leur parent incarcéré, un bonbon, une activité ludique ( coloriage par exemple) soit un exemple flagrant de respect de la condition humaine, soit une marque de respect de la Convention relative aux droits de l’enfant, dûment ratifiée par la France ?

La personne incarcérée est « normalement » privée de son droit d’aller et venir librement : pensez-vous que de l’empêcher de vivre des moments simples avec sa famille puisse être préjudiciable au bon fonctionnement de l’établissement, ou même, 
à sa future « réinsertion » ?

D’après vous, quels impacts tout ceci est-il susceptible d’avoir sur nos familles, 
nos enfants ?

 Une étude récente a montrée que la plupart des personnes incarcérées, au moins une sur deux, présentait des troubles d’ordre psychiatrique.

Une autre, a montrée que les détenus étaient pour la plupart issus de familles défavorisées et qu’ils avaient manqués de structure familiale, de tendresse de liens privilégiés avec leur famille.

Au vu de ce que je dénonce dans mon courrier du 10 janvier, j’en suis à me demander si l’Administration Pénitentiaire ne se prépare pas des futurs clients potentiels pour les années à venir ! !

Je suis carrément outrée de constater que mes propos soient transformés en « allégations » quant aux conditions faîtes aux enfants fréquentant le Centre Pénitentiaire de Ploemeur.

Vous me parlez de la structure qui se trouve à l’entrée de l’établissement et de l’accueil qui y est assuré par des personnes retraitées et bénévoles d’une association chrétienne.
Comme je l’ai déjà fait précédemment dans un courrier à Madame Boucard, ancienne directrice de cet établissement, je ne peu que féliciter ce genre d’initiative.

Cependant, mon courrier du 10 janvier s’occupe à dénoncer les conditions faîtes à l’intérieur de l’établissement, et pour lesquelles je me suis permise de poser un certain nombre de questions, induisant pourtant elles-mêmes les réponses, mais sur lesquelles vous n’avez pas daigné donner un avis, quel qu’il soit, ce qui est pour le moins, fort regrettable.

Donc, je ne peux que maintenir mes propos quant aux conditions d’accueil des familles de détenus et surtout celles faîtes aux enfants, ayant un parent incarcéré au Centre Pénitentiaire de Ploemeur, tout en gardant malheureusement à l’esprit qu’elles sont choses courantes dans la grande majorité des établissements pénitentiaires français.

Par conséquent, je me permets de vous renvoyer à la lecture des différents articles cités dans mon courrier du 10 janvier.

Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations.

Copie : Conseil de Prévention de la Torture (CPT)
              Observatoire International des Prisons (OIP)
              Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT)
              Présidence de la République
              Ministère de la Justice
              Direction Centrale de l’Administration Pénitentiaire
              Ligue des Droits de l’Homme (LDH)
              Fondation pour l’Enfance
              Défenseur des Enfants
 


Réponse de l'administration
  

MINISTERE DE LA JUSTICE
DIRECTION DE L'ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE
DIRECTION RÉGIONALE 
DES SERVICES PÉNITENTIAIRES DE RENNES

Rennes, le 23 janvier 2003
Département Gestion De la Population Placée Sous Main de Justice 
Le Chef de Département
 

LE DIRECTEUR REGIONAL

Madame,
En réponse à votre courrier ci-dessus référencé et dont la teneur a retenu mon plus vif intérêt, j'ai l'honneur de devoir vous confirmer que les chefs d'établissement pénitentiaire ont, dans la plénitude de leurs compétences et attributions, le devoir de mettre en œuvre toutes dispositions utiles et réglementaires de nature à assurer la sécurité et le bon ordre dans l'établissement pénitentiaire dont ils ont la direction.

A ce titre, la réglementation des conditions d'accès et d'accueil dans les locaux de visite famille relève de ce pouvoir, dans la limite du respect des textes garantissant le maintien des liens familiaux des détenus et le respect de la dignité des personnes titulaires de permis de visite.

Dans le cas d'espèce du CP de Lorient, je suis au regret de ne pouvoir partager votre point de vue et vos propos récriminateurs relatifs aux instructions données par le directeur, chef d'établissement du CP de Lorient. En effet, l'accès des visiteurs aux parloirs est strictement réglementé de manière à garantir la sécurité de l'établissement et des personnels en application de l'article D406 du CPP.

Cette obligation de sécurité qui s'impose à tout chef d'établissement implique en effet de préciser les modalités d'accueil des visiteurs et notamment des enfants dans les locaux de parloirs, en faisant application notamment des prescriptions sur l'interdiction de remise ou d'introduction de tout objet ou effet de nature à empêcher le contrôle et la sécurité de l'établissement, prévues à l'article D406 du CPP.

Ainsi les notes aux visiteurs édictées par le chef d'établissement du CP  en date du 04/12/02 et du 14/06/00, ne contreviennent pas aux principes énoncés par vous, de maintien des liens familiaux, même si elles en organisent de manière rigoureuse les modalités d'exercice.
En ce sens, je ne peux accepter votre reproche d'atteinte ou de restriction aux grands principes fondamentaux de respect des liens familiaux entre les détenus et leurs proches.
Par ailleurs, je m'étonne des allégations portées contre les conditions d'accueil des enfants au parloir du CP , dans la mesure où un local d'accueil des familles est disponible à l'extérieur de l'enceinte animé par des bénévoles les jours de visites et dans lequel un certain nombre de commodités pour les soins et l'alimentation des nouveau-nés notamment, est proposé à cet effet aux visiteurs.

Naturellement, je conviens aisément que les conditions de visite dans les locaux de parloir pour les enfants ne soient pas toujours faciles, compte tenu de la durée des visites et du caractère collectif de celles-ci, imposant une auto-discipline des familles et parents.
Pour autant, le CP de .... propose une structure d'accueil des familles, certes perfectible, mais convenable, n'excluant nullement que les règles de sécurité et de contrôle des visiteurs soient rigoureusement appliquées et conciliées avec les dispositions de sécurité en vigueur.

Je vous prie d'agréer. Madame, l'expression de mes sentiments les